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Que pensent les professionnels de la Génération Z ? - L'interview !

A l'occasion de la 10ème édition du Challenge du "Monde des Grandes Écoles et Universités" qui s'est déroulée ce samedi 09 juin 2018 à Paris, je suis parti à la rencontre des professionnels : Lidl, Altem, Décathlon, Renault, Generali, Atos, Disney ... Ils m'ont tous partagé leurs avis sur la génération Z.

LIDL : Jeremy AMARAL - Ingénieur commercial

Le modèle d’éducation a changé, les jeunes s’instruisent moins et écrivent de moins en moins et font moins attention à leur orthographe. On remarque notamment cela lors de tests effectués en interne chez LIDL.

Lidl a une politique très axée sur la jeunesse. Ca reste bien évidemment du cas par cas mais parfois, on remarque un comportement plus assisté chez eux, ils se cachent beaucoup derrière les nouvelles technologies. En face à face, c'est beaucoup moins intéressant. Le monde de la grande distribution est un monde réel, avec tous types de CSP, il faut ne faut pas avoir peur de se montrer.

On a cette impression que les jeunes sont de moins en moins impliqués, moins professionnalistes, alors que les entreprises sont de plus en plus exigeantes.


ALTEM : Mathieu MOTILLON - Trouveur de talent

On a l'impression que cette génération est moins marquée par le travail que la génération Y. Ils n'ont pas peur de l'avenir, ils savent ce qui les attends.

Ils sont bosseurs, travailleurs. Ils doivent réussir à trouver un équilibre entre la vie professionnelle et les outils du numérique.

C'est une générations connectée, digitale! En terme de recrutement, c'est une approche différente. On utilise des outils plus digitaux pour les approcher.


BDO : Nathan ZELANY - Partner, Marketing & Communications

Ils doivent s’investir, on a l’impression qu’ils s’y connaissent beaucoup dans le digital, et pourtant à notre grande déception, dès que ça devient technique on est déçus par rapport à leurs compétences digitale. Pourtant, ils ont très grand potentiel.

Ils sont plus ouverts au monde. Bien sûr, ça dépend des jeunes, de leur éducation et de leur environnement. Ils ont plus de cran ! Cette génération n'a pas peur de faire valoir ses exigences et tant mieux ! A condition de rester respectueux.


DECATHLON : Bruno CRABARIE - Chargé de recrutement

Cela dépend du caractère de la personne avant tout.

Ils ont moins d’attache, ils sont beaucoup plus volatils.

L’expérience de chacun, notamment humaine, et recherchée avant tout. On recherche surtout les valeurs qu’ils peuvent transmettre, peu importe l’âge. Ils auront une valeur ajoutée par rapport à leur connexion avec les réseaux sociaux c'est sûr, ils peuvent avoir un réel avantage par rapport à la clientèle grâce à ce point.


RENAULT : Maria BERARD - Chargée de recrutement

Toutes les nouvelles générations sont considérées comme des branleurs par l'ancienne génération ! La génération qui arrive à des qualités des défauts, comme toutes les autres.

C’est un phénomène humain qui se reproduit, c’est un cycle !

Il faut vivre avec son temps, les outils digitaux sont des atouts à conditions de développer un esprit critique. Au mieux se parler sur Facebook, parlons-nous en vrai !


GENERALI : Anonyme - Chargée de recrutement

Les jeunes sont toujours aussi investis, peu importe la génération. Ils sont à l’aise avec les réseaux, c’est un véritable plus. C’est à nous de nous adapter par à eux ! Notamment pour être efficient. Ce ne sont pas les mêmes méthodes de travail, mais si ça marche, pourquoi pas ?!


ATOS : Auriane NOELLEC - Chargée de recrutement

Il faudra adapter un équilibre entre vie privée et vie digitale. Cela permet d’avoir de nouvelle façon de recruter, à travers Facebook, Snapchat, et avoir des idées innovantes.

Il faut se servir du digital pour attirer des jeunes diplômés, ils ont donc une carte à jouer.

Le comportement modifie nettement l’ambiance de travail, le tutoiement devient plus facile, les intérêts communs progressent dans ce sens !


DISNEY : Marie NUSSBAUM - Responsable de recrutement

Chaque individu est différent ! Les jeunes de la génération Z sont aussi motivés que les précédents. On est en situation de crise, la valeur du travail a changé, mais c’est une opportunité formidable où des nouveaux métiers vont être créés ainsi que des nouveaux besoins. On leur apporte en plus, les moyens de se former ! Que demander de plus ?


Le problème se posera notamment pour la génération Y, surtout les trentenaires, qui n’a pas été formée à l’informatique, et qui a déjà travailler, qui sort à peine sur le marché où c’est déjà compliqué.

Il faut avoir des compétences en digital et faire preuve d’innovation. Les jeunes peuvent encore se former partout contrairement aux personnes qui travaillent déjà. L'enseignement du digital, ils ont grandi avec !

C'est une génération très débrouillarde, elle travaille en transverse, elle peut faire peur à celle d’avant.


Le modèle de travail a changé, ils sont opportunistes. Le modèle thèse antithèse ne marche plus! On est plus dans le sense-making, c'est un modèle de construction de la réalité et d’appréhension de l’information par les individus et les groupes.

Le modèle de la génération Y : "Je fais mes études, je trouve un travail, l’entreprise me fera ma carrière". Cela ne marche plus.

La génération Z c'est plutôt : "J’ai faim, je vais voir par ci par là, je vais apprendre par moi-même."



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